Portrait - Nicodim GLIGOR - Master droit de l'immobilier et de la construction
Comment vous est venue l’idée de ce master ?
J’ai commencé ma carrière dans le BTP. J’ai évolué jusqu’à devenir chef d’entreprise et en 2016 j’ai pris la décision de me reconvertir pour devenir avocat. J’ai donc entamé mes études à l’université Paris Panthéon-Assas, en commençant par une licence à distance en parallèle de mon travail. J’ai ensuite continué avec un Master 1 en droit des affaires. C’était difficile car je manquais de temps. J’étudiais le soir et la nuit. Mais j’ai validé les années les unes après les autres. Il n’y a pas de secret, j’ai beaucoup travaillé. Le volume de travail était assez conséquent mais j’ai pris plaisir à apprendre et reprendre les études.
En 2020, j’ai postulé au M2 droit de l’immobilier et de la construction. C’est à ce moment-là que l’on m’a dirigé vers le Centre de Formation Permanente, qui répondait plus à mes besoins en tant que professionnel en reprise d’études.
Quelles sont les motivations qui vous ont mené à ce diplôme ?
Mon projet a été bien défini dès la première année de droit. Je voulais devenir avocat en droit de la construction. Le directeur du master, Mr Charles Gijsbers est la référence en la matière et j’ai eu l’occasion de suivre son cours de droit de la construction en Master 1. C’est donc tout naturellement que je me suis dirigé vers cette formation dont la réputation n’est plus à faire. La qualité des intervenants ainsi que la formule destinée aux professionnels m’intéressaient, particulièrement pour pouvoir échanger et s’enrichir des parcours de chacun.
Qu’est-ce que vous attendiez de la formation ?
J’attendais du contenu tourné vers la pratique, professionnalisant. Les intervenants sont pour la plupart des praticiens : avocats, notaires… Pour des professionnels comme moi qui sont déjà dans la vie active, c’est très enrichissant.
« Je n’ai pas été déçu. La formation a répondu à mes attentes aussi bien sur le fond que sur la forme. »
Qu’avez-vous pu transposer de la connaissance à la pratique ?
Dans le cadre de mon stage final d’élève-avocat, je pratique le droit de la construction. Donc je m’en sers tous les jours ! J’ai pu assimiler très vite la matière en la mettant en pratique de façon concrète sur mon lieu de stage.
Quels sont vos projets pour la suite ?
A la suite de ce stage je vais intégrer un cabinet de niche très réputé en droit de la construction et des assurances.
« Le réseau de ce master est très impressionnant, j’ai rencontré des avocats qui avaient suivi la même formation et le contact se noue dès lors naturellement. »
J’ai aussi prévu de postuler au DU International Construction Contracts du CFP. Étant originaire des pays de l’Est, j’ai pour projet de développer une pratique du « droit de la construction Grand projet » à l’international et ainsi compléter le droit français par la pratique internationale. Le fait que le DU soit en anglais m’a donné aussi envie de le suivre pour m’immerger dans la langue et pour la qualité des enseignants. De plus, j’ai la chance que le cabinet que j’ai intégré me le finance.